Biographie
FERDINAND ALPHONSE FORTUNAT LAROSE
Monsieur Ferdinand Alphonse Fortunat Larose naquit à Sarsfield en Ontario le 1er avril 1888. Il était le fils bien-aimé de Trefflé Larose et de Joséphine Aubin. À l’Université d’Ottawa, il obtint un Baccalauréat en Arts en 1910, un Baccalauréat en philosophie et une Licence en philosophie en 1912. En 1919, il obtint un Baccalauréat de la Faculté d’Agriculture de l’Université Laval à Oka.
« Ferdinand Larose est, de tous nos Anciens, celui qui a orienté vers Oka le plus fort contingent d’étudiants : 19 jeunes Franco-Ontariens sont à l’Institut agricole d’Oka cette année. » - Père Louis-Marie, O.C.R.
En 1921, Ferdinand épousa Laurette Émond à Ottawa. Il devint inspecteur pour le gouvernement fédéral en 1918. L’année suivante, il est nommé sous-agronome et par la suite agronome à Plantagenet, au ministère de l’Agriculture de l’Ontario.
Avant la colonisation, le territoire de l’Est de l’Ontario, qui devint plus tard les Comtés unis de Prescott et Russell, était constitué d’une forêt vierge où l’on comptait une cinquantaine d’espèces d’arbres souvent majestueux et donc de très grande valeur marchande. Au début du XIXe siècle, de nombreux bûcherons envahirent cette forêt afin de satisfaire, entre autres, à la forte demande de la marine anglaise pour du bois de charpente propre à la construction de ses navires. La demande en bois était telle que l’on avait érigé à Hawkesbury, sur les rives de la rivière des Outaouais, un moulin à scie qui, pendant longtemps, fut le plus grand au monde. De plus, on constituait d’immenses radeaux de billes de bois que l’on faisait flotter jusqu’à la ville de Québec où ces immenses billes étaient embarquées vers l’Angleterre.
De plus, les colons défrichèrent une grande superficie du territoire afin de s’y établir. Malheureusement, beaucoup de ces arbres se trouvaient sur des terres sablonneuses, surtout dans la région de Bourget. Les colons se rendirent compte rapidement que cette terre, si propice aux grands arbres nobles qu’ils avaient coupés, ne supportait pas la pratique de l’agriculture qui suivit l’abattage systématique de ces arbres. Au début du XXe siècle, l’érosion éolienne qui s’ensuivit fut telle que l’on nomma cette région « Le désert de Bourget ». Beaucoup de terres durent être abandonnées face à ce dilemme. Les photos d’époque témoignent de ce phénomène de désertification massive. Beaucoup de ces terres devinrent ainsi la propriété du gouvernement des Comtés unis.
Ferdinand Larose, en sa qualité d’agronome, proposa un programme de revalorisation de ces terres devenues impropres à l’agriculture. Il comprit qu’un tel programme devait inclure des plantations d’arbres afin de stabiliser les terres sablonneuses. Il put convaincre les agriculteurs locaux et le gouvernement provincial de mettre en place un vaste projet de reboisement en espèces d’arbres adaptés à cet environnement particulier. En 1928, il supervisa les premières plantations d’arbres sur les nombreuses terres abandonnées. Sa détermination au fil des années fit en sorte qu’aujourd’hui, le territoire reboisé fait l’orgueil de tous. Maintenant appelé la Forêt Larose, ce territoire, autrefois « désert », couvre une superficie de plus de 108 kilomètres carrés et constitue une des plus grandes forêts gérées en Amérique du Nord. Les plantations aujourd’hui comprennent de majestueux pins dont ceux dans la plantation dite « Cathédrale ». Les résidents des Comtés unis sont fiers de dire que leur gouvernement régional est propriétaire en leur nom de cette forêt modèle, valorisée, entre autres, par son immense potentiel récréatif.
Ferdinand Larose est une des plus grandes figures d’expression française du domaine agricole en Ontario. Ses œuvres sont nombreuses dont, entre autres :
Sa fille Françoise et son époux Pierre Labelle participent toujours activement aux grands événements locaux.
L’ACFO de Prescott et Russell tient à remercier chaleureusement Madame Françoise Labelle-Larose pour des renseignements précieux quant à la préparation de ce texte rédigé par Jean Poirier.
Monsieur Ferdinand Alphonse Fortunat Larose naquit à Sarsfield en Ontario le 1er avril 1888. Il était le fils bien-aimé de Trefflé Larose et de Joséphine Aubin. À l’Université d’Ottawa, il obtint un Baccalauréat en Arts en 1910, un Baccalauréat en philosophie et une Licence en philosophie en 1912. En 1919, il obtint un Baccalauréat de la Faculté d’Agriculture de l’Université Laval à Oka.
« Ferdinand Larose est, de tous nos Anciens, celui qui a orienté vers Oka le plus fort contingent d’étudiants : 19 jeunes Franco-Ontariens sont à l’Institut agricole d’Oka cette année. » - Père Louis-Marie, O.C.R.
En 1921, Ferdinand épousa Laurette Émond à Ottawa. Il devint inspecteur pour le gouvernement fédéral en 1918. L’année suivante, il est nommé sous-agronome et par la suite agronome à Plantagenet, au ministère de l’Agriculture de l’Ontario.
Avant la colonisation, le territoire de l’Est de l’Ontario, qui devint plus tard les Comtés unis de Prescott et Russell, était constitué d’une forêt vierge où l’on comptait une cinquantaine d’espèces d’arbres souvent majestueux et donc de très grande valeur marchande. Au début du XIXe siècle, de nombreux bûcherons envahirent cette forêt afin de satisfaire, entre autres, à la forte demande de la marine anglaise pour du bois de charpente propre à la construction de ses navires. La demande en bois était telle que l’on avait érigé à Hawkesbury, sur les rives de la rivière des Outaouais, un moulin à scie qui, pendant longtemps, fut le plus grand au monde. De plus, on constituait d’immenses radeaux de billes de bois que l’on faisait flotter jusqu’à la ville de Québec où ces immenses billes étaient embarquées vers l’Angleterre.
De plus, les colons défrichèrent une grande superficie du territoire afin de s’y établir. Malheureusement, beaucoup de ces arbres se trouvaient sur des terres sablonneuses, surtout dans la région de Bourget. Les colons se rendirent compte rapidement que cette terre, si propice aux grands arbres nobles qu’ils avaient coupés, ne supportait pas la pratique de l’agriculture qui suivit l’abattage systématique de ces arbres. Au début du XXe siècle, l’érosion éolienne qui s’ensuivit fut telle que l’on nomma cette région « Le désert de Bourget ». Beaucoup de terres durent être abandonnées face à ce dilemme. Les photos d’époque témoignent de ce phénomène de désertification massive. Beaucoup de ces terres devinrent ainsi la propriété du gouvernement des Comtés unis.
Ferdinand Larose, en sa qualité d’agronome, proposa un programme de revalorisation de ces terres devenues impropres à l’agriculture. Il comprit qu’un tel programme devait inclure des plantations d’arbres afin de stabiliser les terres sablonneuses. Il put convaincre les agriculteurs locaux et le gouvernement provincial de mettre en place un vaste projet de reboisement en espèces d’arbres adaptés à cet environnement particulier. En 1928, il supervisa les premières plantations d’arbres sur les nombreuses terres abandonnées. Sa détermination au fil des années fit en sorte qu’aujourd’hui, le territoire reboisé fait l’orgueil de tous. Maintenant appelé la Forêt Larose, ce territoire, autrefois « désert », couvre une superficie de plus de 108 kilomètres carrés et constitue une des plus grandes forêts gérées en Amérique du Nord. Les plantations aujourd’hui comprennent de majestueux pins dont ceux dans la plantation dite « Cathédrale ». Les résidents des Comtés unis sont fiers de dire que leur gouvernement régional est propriétaire en leur nom de cette forêt modèle, valorisée, entre autres, par son immense potentiel récréatif.
Ferdinand Larose est une des plus grandes figures d’expression française du domaine agricole en Ontario. Ses œuvres sont nombreuses dont, entre autres :
- Fondateur de l’Association des producteurs de semences de la Vallée de l’Outaouais (1932) ;
- Fondateur de l’Association des laboureurs des comtés de l’Est de l’Ontario (1934-1937) ;
- Fondation de l’Association des producteurs de semences des Comtés de Prescott et Russell ;
- Membre d’une demi-douzaine d’autres sociétés ;
- Président de la section ontarienne de l’Union des cultivateurs catholiques (du Québec), aujourd’hui l’UPA.
Sa fille Françoise et son époux Pierre Labelle participent toujours activement aux grands événements locaux.
L’ACFO de Prescott et Russell tient à remercier chaleureusement Madame Françoise Labelle-Larose pour des renseignements précieux quant à la préparation de ce texte rédigé par Jean Poirier.